La visite du Globe de Shakespeare
Lors de notre dernier après-midi, nous avons visité le théâtre du Globe qui se situe sur la rive sud de la Tamise. Au XVIIe siècle, cette rive n’appartenait pas à la cité de Londres et échappait donc à son contrôle : les théâtres, considérés comme facilitant la débauche y étaient très mal vus . Ce bâtiment circulaire, ressemblant plus à une auberge qu’à un théâtre, détonne parmi les gratte-ciels avoisinants. Divisés en deux groupes, la visite n’en a été que plus agréable. En effet, nous pouvions apprécier la vue et les explications complémentaires sans difficultés ni bousculades. La grandeur du lieu est impressionnante, ainsi que le bâtiment lui-même. Reconstruit en 1996, à seulement quelques mètres de l’ancien, il en garde l'architecture élisabéthaine et les matériaux d’origine. A l’époque, le Globe était le théâtre le plus imposant et réunissait maison et salles de jeux en plus du théâtre.
Nous avons eu la chance d’assister à une répétition de la pièce Roméo et Juliette à différents étages, ce qui permettait de ne manquer aucun détail en passant de la galerie des Musiciens, à la trappe ou encore aux piliers d’Hercule. Enfin, cette visite s’est achevée par l’exposition rendant hommage à l’histoire du Globe. Les différents étages correspondaient au rang social des spectateurs. Le parterre était pour les plus pauvres avec un seul penny à donner pour y accéder ; et pour chaque étage gravi, il fallait rajouter une pièce. Avec les nombreuses maquettes, les costumes et les accessoires, l’exposition était très enrichissante et divertissante sur tous les points avec en prime deux comédiens expliquant comment les combats à l’épée se déroulaient sur scène. Nous avons appris également que des effets spéciaux tels des feux d’artifices ou des coups de canon étaient utilisés lors des représentations et que ce sont ces derniers qui ont provoqué un incendie en 1613, détruisant le Globe de 1599. Reconstruit dès 1614, il est fermé en 1642 sur l'ordre des Puritains.
Une reconstitution, en coupe, de C. Walter Hodges, spécialiste du théâtre élisabéthain
Ayant étudié le Globe en cours, la visite ne pouvait être qu’agréable et reposante. En effet, le guide était fort sympathique et son anglais simple et amical permettait une visite fort divertissante. De plus, malgré tout ce que l’on peut s’imaginer, on ne peut réussir à se représenter fidèlement le Globe tant que l’on ne l’a pas vu en vrai. Enfin, son lien avec Shakespeare rajoute une touche de magie à ce lieu déjà enchanteur par son aspect.
Axelle, élève de première L