L'importance des bourses d'étude
Assez rares pour les élèves de 1888, les bourses deviennent plus nombreuses
ensuite et concernent une dizaine d'élèves chaque année environ.
Bourses communales
Décision de créer des bourses communales pour le collège : 1882
Le Maire s'exprime en ces termes :
« Il est convaincu que ses collègues, s'inspirant d'une idée essentiellement démocratique, seront heureux de permettre ainsi aux enfants des familles peu fortunées de profiter d'un enseignement secondaire accessible jusqu'ici aux classes riches seulement. Par la création de ces bourses, l'enfant pauvre mais laborieux et intelligent, qui jusqu'à ce jour a dû se contenter de l'enseignement primaire, pourra grâce à l'enseignement secondaire sortir de sa situation obscure et s'ouvrir une carrière dans les professions libérales. »
Cela dit, il n'est pas sûr que cette mesure soit entrée en application, car en 1888, la commune décide à nouveau la création de deux bourses d'externat au collège pour des élèves de l’école de Barbezieux titulaires du Certificat d’Études Primaires.
13 février 1890 : les premiers élèves se voient attribuer une bourse communale.
Article 7 du Traité constitutif de 1891 :
« Les boursiers entretenus par la Ville, le Département ou l’État auront droit à la literie, au blanchissage, au raccommodage, aux fournitures scolaires et, en cas de maladie, aux soins du médecin et aux médicaments. Le trousseau des élèves boursiers devra également être entretenu par le Principal lorsque ce trousseau aura été fourni par l'établissement, moyennant la somme de 300 francs, versée par la famille ou l’État ».
Bourses nationales
L’État accorde des bourses d'internat, d'externat ou de demi-pension, dans les lycées et collèges, jusqu’à dix-neuf ans, avec deux conditions principales :
Article 5 : « Les candidats aux bourses… doivent justifier, par un examen préalable, qu'ils sont en état de suivre la classe correspondant à leur âge. »
Article 2 : « Les bourses de l’État ne sont accordées qu'après enquête constatant l'insuffisance de fortune de la famille. Elles sont conférées aux enfants qui se sont fait remarquer par leurs aptitudes et particulièrement à ceux dont la famille a rendu des services au pays. »
Décret du Président de la République, paru au Journal Officiel du 21 janvier 1881
Gratuité
Par ailleurs, la gratuité totale est accordée aux enfants de fonctionnaires, gendarmes, instituteurs et professeurs par exemple.